Crier en Silence

Je marche, sans but ... Je regarde autour de moi et j'ai ce sentiment d'être seule au monde, mais pourtant j'ai cette impression que tout le monde m'observe avec un regard de pitié ...

Aujourd'hui et depuis des mois, ma souffrance est-elle que je n'arrive plus à y faire face, je n'est plus de force, je n'est plus gout à rien, je n'y arrive tout simplement plus ...

J'ai un petit garçon pleine de vie, souriant, joueur, adore faire des câlins et des bisous, un véritable soleil, et je n'arrive pas à me relever pour lui, je me sens minable, minable de ne pas arriver à avoir la force de me battre pour lui, souvent je me dis qu'il mériterait une meilleure maman...

J'en suis au stade où, je me dis que le monde serait bien mieux sans moi, que ma famille, mon fils auront une meilleure vie si je n'étais plus là, ne paniquez pas, je ne mettrais pas fin à mes jours, même pour ça je n'est pas de force, de courage, mais je vais pas mentir en disant que, parfois j'aimerais m'endormir et plus me réveiller, me faire agresser ou renverse... Tout simplement, ne plus souffrir, ne plus avoir mal, ne plus penser, réfléchir, disparaitre ...

Sentiment que je me suis découvert il y a peu.

Je me sens abandonnée et pas aimée, à cela depuis mon plus jeune âge, avoir l’impression de gêner, que l’on s’intéresse à toi par obligation, chercher de l’aide quand t’es gamin et que l’on te prends pas au sérieux.

Mes parents niveaux matériels m’ont toujours tout apportée, chaque hiver on partait une semaine au ski, nous avons fait l’Espagne, chaque sorties ou voyage scolaires j’y participais, dès que je demandais quelque chose je l’avait les 3/4 du temps, même encore aujourd’hui je sais que si matériellement j’ai besoin ils seront là.

Mais côté affectif, c’est zéro, dès mes 7 ans je me levée et me préparée seule pour l’école et c’est moi-même qui réveillé mes parents pour que je puisse y aller, je n’est jamais connus les petits déjeuné réunis autour de la table même les week-ends car mes parents ne se lever que rarement avant midi, sans comptais les tâches ménagères à côté à réaliser.

Les devoirs je me les gérer seule, pas d’heure fixe pour les repas, une veille de classe c’est souvent que l’on passé à table à 22h00.

Les câlins, j’ai pas le souvenir d’en avoir eu, les bisous à peine pour le bonne nuit et sinon c’était pour les remerciements lors d’évènements et de cadeaux, enfin maintenant il y a le bisous de bonjour et au revoir.

Mais je crois que le plus dure c’est quand, après plusieurs années de silence et poussée par une personne qui m’est chère, je décide de leurs parlée de faits grave que m’as fait subir et endurer pendant 3 ans le copain de l’époque de ma grande sœur, ils lui ont demander de venir, ils ont discuter, et il est parti avec le sourire et une accolade, je crois qu’à cet instant, en moi quelque chose s’est brisée, et j’ai pu voir qu’en cas de problème non matériels je n’aurais pas l’aide nécessaire de mes parents, et à l’heure actuelle ils me le montrent de nouveau, mes parents pour eux l’état dans lequel je suis actuellement est exagéré, que je ne devrais pas en faire tout un plat car je n’est pas eu de gros malheur durant mes 26 ans de vie comparé à ma mère, une incompréhension totale de leurs parts, et une nouvelle fois je me sens abandonnée…

C’est pour l’une de ces raisons que je me méfie des gens, que je n’est pas beaucoup voir quasiment pas d’amis, tout simplement car je me dis que je vais de nouveau me faire abandonnée, ou être face à des personnes incompréhensives, je n’arrive pas aller vers les autres, ou du moins faire perdurer la relation, du moins avec celles avec qui j’ai tentée j’ai eu l’impression d’être la seule à demander des nouvelles et surtout le sentiment qu’au final je l’es gêne.

Bien-sûr il y a des personnes qui sont resté dans mon entourage proche, que je considère comme de très bon amis, et cela même si j’ai pas des nouvelles aussi souvent je sais que je pourrais comptait sur eux car ils ont su me le montrer indirectement et aussi mon instinct, je met une touche d’honneur à suivre mon instinct, qui pour l’instant, que ce soit me concernant ou non, ou que ce soit de la joie ou de la peine il ne m’as pas trompé jusqu’à présent.

Et malgré tout ça, ce sentiment est là, ancrée en moi et je crois malheureusement qu’il va y rester un long moment ...

En ce moment, beaucoup me répète que j’ai de belles qualités, la faculté à pouvoir être compréhensive, empathique mais surtout cette facilité à pardonner à autrui, MAIS que j’avais aussi un gros défaut, que j’étais trop dure envers moi-même, car si, je comprends et pardonne assez facilement envers les autres, me pardonner à moi, j’en suis incapable !

Pour moi, chaque individus n’est pas infaillible, personnes n’est à l’abri d’un jour, de faire une erreur, certaines erreurs sont beaucoup plus facile à pardonner que d’autres, mais aussi en fonction de la personne affectée par cette erreur et sa capacité à pouvoir pardonner.

Je pensais avoir une limite dans cette faculté me concernant, mes amis proche savent que je suis dans une passe délicate en ce moment et, je n’expliquerais pas le sujet, mais il y a quelques semaines, même s’il n’y a pas de réel pardon à donner dans ce qui s’est passé, après 2 jours à réfléchir, à me poser les bonnes questions, j’ai pardonnée, j’ai donnée mon pardon et ma compréhension à cette personne alors, que pendant des mois, je n’arrêtais pas de me répétée que si cette personne passée cette limite pour moi c’était terminé, et finalement je me surprends moi-même en me rendant compte que, en plus de ma force à pouvoir passer au dessus, mon attachement pour cette personne est également plus forte que ce que je pouvais le penser.

Mais après, comme certains savent, il y a pas si longtemps, j’ai fais une erreur, enfin des erreurs, qui ont fait du mal à des personnes que cela touché directement ou non, certains m’ont pardonnée, d’autre pas encore, mais me concernant, je ne me pardonne absolument ce que j’ai fais, tout simplement car des personnes ont soufferts ou en souffres encore, et que j’ai toujours prônée « Ne fait pas aux autres, ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse » et le pire, c’est que, ce serait une personne de mon entourage ou non qui m’aurais fait de même j’aurais donnée mon pardon après quelques jours, mais là, cela fait 1 an / 1 an et demi et je ne me le pardonne pas.

Et la raison, c’est tout simplement, faire comme si cela ne c’était jamais passée, que je n’est fait souffrir personnes, et que c’est bénin, et je ne suis pas de cette avis, malgré ma faculté à pouvoir le faire pour les autres.

Ce blog est avant tout une sorte de journal intime, enfin, pas si intime que cela puisque a porté de tous, passons, sa création me trotter dans la tête, depuis des mois, pour être précise je dirais depuis maintenant 6 mois.
Pour moi, écrire est avant tout un besoin, c’est que sur papier que j’arrive à ne pas mettre de barrière à mes émotions et mes sentiments, et au-delà de pouvoir m’y livrer aisément, écrire j’adore, quand j’étais encore dans le cursus scolaire, que ce soit collège ou lycée, mais parents ou eut un budget cahiers car en cours d’année, je réécrivais souvent tous mes cahiers de leçons au moins 3 fois, car soit la présentation, l’écriture ou encore la couleur de l’encre ne me plaisait pas donc je recommençais (dans un sens c’était également aussi un bon moyen pour moi d’apprendre mes leçons), mais revenons à la base première de ce premier article…

Ce blog sera aussi un exutoire pour moi, en ce moment et depuis maintenant plus d’un an je passe des périodes particulièrement difficile voire violente, et pour vous donner un aperçu, je vais sur mes 27 ans, je suis maman d’un petit garçon de 2 ans et demi, depuis février 2018 la médecine du travail a décidé de me mettre temporairement en inaptitude à mon poste de travail pour Burn Out / sévère dépression liée au travail mais aussi aux côtés personnels et ayant un travail qui est basé aux 3/4 sur le relationnel, la bienveillance et l’écoute, je n’en suis plus capable dans l’immédiat.

Dans un prochain article je reviendrai plus en détail sur la dépression / Burn Out en les abordant plus profondément.
Pour beaucoup, et surtout les personnes ne passant pas par là ou ne comprenant pas voit cela comme de la faiblesse, une excuse, de la mauvaise volonté, et je trouve cela viole comme jugement, et d’ailleurs c’est un peu cela qui m’a mis autant de temps aussi à vraiment me lancer dans ce blog, mais au final, ce que les autres peuvent penser je m’en fiche, et si cela peut m’apporter ma bulle « défouloir » je l'as prends les bras ouverts !